Culture

Ouverture de la Biennale internationale de design graphique 2021 !

Du 27 mai au 21 novembre 2021, la Biennale internationale de design graphique revient pour une édition ambitieuse et adaptée aux conditions sanitaires actuelles. 

Cette année, les différentes expositions se déploient dans la ville : au Signe, à la chapelle des Jésuites, et, c’est une nouveauté, à l’espace Bouchardon qui sera entièrement investi !

Le programme est ambitieux et varié et devrait permettre à chacun d’y trouver son compte. La thématique de cette Biennale, « Viral », propose de réfléchir à cette notion d’actualité, qui évoque à la fois la propagation et la diffusion des informations et des images. Cette année plus que jamais, nous avons vu circuler des données, chiffres et des images à grande vitesse sur les réseaux sociaux, dans les journaux, et jusque dans nos boîtes mails. 

Lien vers le site officiel de la Biennale : www.centrenationaldugraphisme.fr 

Votez pour votre affiche préférée ! 

La Biennale internationale de design graphique vous invite à voter pour votre affiche préférée de la sélection du jury. En votant, vous contribuez au Prix du Public du 29e Concours international d’affiches de Chaumont.
Rendez-vous sur https://prixpublic.centrenationaldugraphisme.fr  jusqu’au 27 mai 2021, 12h.

29 mai 2021, remise des prix sur Youtube

Cette année, assistez à une remise des prix dans un format inédit, au sein même de l’exposition de la sélection, le 29/05/2021 à 18h30 (FR) en live sur la chaîne YouTube Le Signe – centre national du graphisme !

Au Signe

Au Signe, on trouvera donc une exposition spécialement dédiée à la question de la viralité, avec des supports aussi variés que des cartographies de données, des affiches, du dessin de presse ou encore du maquillage interactif en 3 dimensionsº Au même endroit, le public pourra admirer l’exposition de la sélection du concours international d’affiches, qui compte plus de 160 ˙uvres, mais aussi l’exposition monographique de la graphiste Fanette Mellier ± dont les habitués ont déjà pu admirer les livres colorés lors des Petits Spécimens 4, l’hiver dernier ± ou encore l’exposition sur écrans du DEMO Festival, qui propose aux regards plus de 200 créations animées de studios, designers, ou étudiants du monde entier. À noter : si les conditions le permettent, à l’automne, le public pourra retrouver ces écrans dans toute la ville durant une semaine.

Enfin, les espaces communs seront occupés par de multiples expositions aux formats dives. L’une d’elle mettra à l’honneur la peintre en lettres Chantal Jacquet, dont les tracés reconnaissables ont donnés vie à de nombreux messages dans l’espace public chaumontais. Une autre sera dédiée à la restitution de résidence menée en 2020 en partenariat avec l’ANDRA, et une dernière montrera les résultats du workshop mené par le graphiste Christophe Gaudard avec les jeunes du Colibri, intitulé Moneta, qui leur proposait de créer leur propre monnaie. Enfin, les vitrines seront occupées par une sélection de beaux livres, sélectionnés par un jury d’éditeurs et éditrices dans le cadre de la première édition du Prix unique du livre porté par le Signe. 

L’accès aux expositions se fera dans le respect des règles sanitaires en vigueur.

A l’Espace Bouchardon
 
Autre nouveauté pour cette édition, c’est l’espace Bouchardon qui a été choisi pour accueillir quatre expositions majeures de la Biennale. Au rez-de-chaussée, on trouvera une première proposition intitulée « Club collecte », qui témoigne de la recherche de Pedro Cardoso et Damien Bauza sur les années prolixes des Clubs Français du Livre, en vogue dans les années d’après-guerre et qui donnèrent leurs lettres de noblesse aux livres de poche. Sur le même palier, une exposition monographique consacrée à Michel Le Petit Didier permettra au public d’admirer le travail précis et poétique de ce graphiste français qui a influencé toute une génération de designers.

En montant d’un étage, les visiteurs seront immergés dans une pièce entièrement habillée des motifs dessinés par le designer hollandais Michiel Schuurman. Ce graphiste, passionné par le textile, a entrepris de dessiner de nouveaux motifs pour l’entreprise VLIISCO, spécialisée dans le wax – tissu injustement connu comme d’origine africaine, mais qui est en réalité néerlandais. Au dernier étage, dépaysement assuré, avec l’exposition Kenographic City tales, qui célèbre les 20 ans du studio iranien Kargah. À travers l’histoire de ce studio, incontournable pour le design graphique, le public pourra découvrir une écriture visuelle plurielle où le dessin se combine avec des alphabets persans et latins, dévoilant tout un pan de la culture calligraphique. 

Enfin, pour achever la visite, on pourra admirer les travaux d’élèves des écoles, collèges et lycées de Chaumont et de ses environs, dans le cadre des Projets Artistiques Globalisés menés avec l’artiste OX et le graphiste Arnaud Schmidt.

A la Chapelle des jésuites

 
La chapelle des Jésuites, où se tient d’ordinaire le salon de l’édition graphique pendant cette période de Biennale, sera cette année dédiée au travail de Raphaël Garnier, avec l’exposition « ART’BRACADABRA ».

À travers cette exposition en deux temps, Raphaël Garnier propose au visiteur une balade imaginaire et poétique au cœur des souvenirs de son enfance. Avec ‘Pays Sage’, l’artiste nous raconte l’émerveillement à travers les formes et les couleurs d’une faune et d’une flore rêvée ; et dans ‘Art’chéologie’ il invite les visiteurs, petits et grands, à créer leur propre paysage, tels des archéologues.

Une exposition proposée par la Ville de Chaumont en partenariat avec le Signe – Centre National du Graphisme et le Centre Pompidou de Paris.

Plus d’informations sur saisonsculturelleschaumont.fr 

L’accès aux expositions se fera dans le respect des règles sanitaires en vigueur. En raison du contexte, la mise en oeuvre du programme d’animations de la Biennale est encore incertaine.
Il sera communiqué ultérieurement sur internet : www.centrenationaldugraphisme.fr